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Un territoire et des richesses à découvrir

Sur les traces des Vikings

Bien avant que Christophe Colomb ne « découvre » l’Amérique en 1492, bien d’autres Européens avaient déjà exploré ses côtes.

En 986, le Viking islandais Bjarni Herjolfsson aperçoit l’Amérique du Nord sans s’y arrêter. Vers l’an 1000, Érik le Rouge, originaire de la Norvège, s’installe dans les fjords du sud du Groenland avec des Scandinaves, essentiellement marchands et éleveurs.

En l’an 1002, son fils, Leif Eriksson, explore la côte atlantique et le golfe Saint-Laurent. Il hiverne au « Vinland », une région impossible à situer avec exactitude, mais où la température est plus clémente qu’au Groenland.

À Terre-Neuve, les Vikings fondent une colonie, construisent des bâtiments et pratiquent l’élevage. Ils font divers échanges avec les Autochtones mais, après quelques années, un conflit éclate et les pousse à abandonner la colonie1. Des sites archéologiques situés à l’Anse-aux-Meadows, à Terre-Neuve-et-Labrador, témoignent de la présence scandinave.

Par la suite, le golfe Saint-Laurent est visité par des pêcheurs basques et bretons attirés par la présence d’importants bancs de poissons à proximité de Terre-Neuve. Chaque été, ils viennent s’installer sur les rives nord-américaines dans des campements temporaires où ils font sécher le poisson et transforment les produits de la chasse à la baleine. Ces séjours leur permettent de rencontrer les Autochtones et d’échanger des outils en métal, des tissus et autres objets contre des fourrures2.

Carte du monde représentant les lieux fréquentés par
La toile Leif Eriksson découvre l’Amérique.
L’Anse-aux-Meadows.

Sur les traces des explorateurs et pêcheurs européens

Carte du monde représentant les principaux voyages

Au 15e siècle, les pays européens veulent trouver un nouveau passage vers les Indes pour s’approvisionner en épices, soie et pierres précieuses. En effet, la chute de Constantinople (1453), qui passe aux mains de l’Empire ottoman, bloque les traditionnelles routes commerciales vers l’Orient.

Grâce à l’avancée des techniques de navigation, les explorateurs européens dirigent leurs navires à l’ouest pour espérer gagner l’Orient. C’est dans ce contexte que Christophe Colomb atteint les Antilles le 12 octobre 1492, ouvrant ainsi la voie de l’Amérique aux grands navigateurs portugais, anglais, néerlandais, espagnols et français.

Ces derniers, qui naviguent plus au nord, sont attirés par la possibilité d’échanger des fourrures avec les tribus autochtones. Les eaux poissonneuses du golfe Saint-Laurent sont également convoitées, la demande en poisson étant très forte en Europe. Comme la majorité de la population est catholique et respecte les consignes du jeûne et des jours maigres, cette viande est à l’honneur, particulièrement la morue et la baleine3.

Rapidement, les rives de la Gaspésie, de Terre-Neuve et du Labrador sont exploitées pour des besoins strictement économiques, sans objectif de colonisation. Mais au fil du temps, les différentes expéditions laisseront un effectif tout l’hiver pour protéger leurs sites.

La présence européenne est donc récurrente, mais on ne peut pas encore parler de possession ou même d’occupation du territoire4.

1 Christophe Horguelin et al., Fresques Histoire et éducation à la citoyenneté, manuel de l’élève, tome 1, Montréal, Chenelière éducation, 2009, p. 20.

2 Ibid., p. 155.

3 Ibid., p. 153.

4 Yves Frenette et al., La francophonie nord-américaine, Québec, Presses de l’Université Laval, 2012, p. 26.

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