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La démocratie au Québec

Un modèle qui évolue

En 4 siècles, les institutions politiques du Québec ont subi de profondes mutations. De la monarchie française absolue au régime parlementaire britannique, la colonie a hérité des modèles de ses deux mères patries successives. Ces modèles ont été adaptés au gré du temps et des couleurs locales, selon un parcours ponctué d’avancées et de reculs au rythme des progrès de la démocratie.

Les premières élections générales au Bas-Canada

La toile Louis-Joseph Papineau s’adressant à une foule.

Bien que la toute première élection de l’histoire du Québec ait eu lieu en 1647 pour élire Jean Bourdon comme syndic, c’est-à-dire, représentant des principaux citoyens, l’absolutisme royal décourage toute initiative de représentation en Nouvelle-France.

C’est en 1792 qu’ont lieu les premières élections générales en vertu de l’Acte constitutionnel. La population du Bas-Canada élit 50 députés qui votent des lois, reçoivent des pétitions et gèrent jusqu’à un certain point les fonds publics. Mais, en réalité, ce Parlement n’en est pas un : l’Acte constitutionnel a été rédigé pour permettre au gouverneur britannique, appuyé sur l’oligarchie marchande anglophone et certains seigneurs canadiens, de contrôler le pouvoir exécutif et de bloquer les décisions de la Chambre composée de députés élus.

Il faut comprendre que la Grande-Bretagne ne souhaite pas donner les rênes du pouvoir à la majorité francophone conquise il y a moins d’une génération. C’est aussi l’époque de la France de Napoléon, du mouvement de décolonisation en Amérique latine et des soulèvements nationaux et libéraux en Europe.

L’écho de ces grandes révolutions est entendu de ce côté-ci de l’Atlantique et suscite la méfiance des autorités britanniques. À l’époque, traiter quelqu’un de « démocrate » au Bas-Canada est d’ailleurs une insulte.

Qui a le droit de vote aux  élections de 1792 ?

En 1792, presque toute la population a le droit de voter au Bas-Canada, y compris les femmes, ce qui n’est pas le cas en Grande-Bretagne.

Si les Québécoises perdent ce droit en 1849, les conditions pour pouvoir voter (le cens électoral) s’élargissent toujours davantage.

Les dernières barrières tombent avec l’octroi du droit de vote aux Québécoises (1918 au palier fédéral, 1940 au provincial) et aux Autochtones (1960 au palier fédéral, 1969 au provincial). Puis, finalement, le gouvernement du Québec fait passer l’âge du droit de vote de 21 à 18 ans en 1963.

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