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Clins d'oeil : le bureau du premier ministre

Un vent de modernité

En 1967, le gouvernement de Daniel Johnson père entreprend la construction d’un « palais présidentiel » afin d’abriter les bureaux du premier ministre et les services du ministère du Conseil exécutif. Ceux-ci étaient situés depuis 1925 dans l’édifice C, aujourd’hui appelé l’édifice Honoré-Mercier.

Ce grand projet, appelé à l’époque les édifices H et J (aujourd’hui l’édifice Jean-Talon), se termine en 1971, un an après l’arrivée au pouvoir de Robert Bourassa. Ces bâtiments incarnent le modernisme qui déferlait sur le Québec à la fin des années 1960. En effet, leur architecture audacieuse intègre les éléments de ventilation, d’éclairage et de structure sous une enveloppe modulaire et préfabriquée en béton qui, toutefois, leur vaut les sobriquets de « bunker » et de « calorifère ».

Très tôt… la controverse !

Les édifices H et J peu après leur inaugurationÉdifice Jean-Talon.

Dès leur inauguration, en 1972, les nouveaux édifices H et J font l’objet d’une controverse.

L’omniprésence du béton, les pièces sans fenêtres, tapissées de moquettes jusqu’au plafond dégagent pour certains, une atmosphère froide et lugubre. D’autres qualifient ces édifices, avec des « fenêtres étroites comme des meurtrières », de véritables « blockhaus » et « d’abris nucléaires ».

Le premier ministre Robert Bourassa, son Cabinet et son Conseil des ministres sont les premiers à occuper ces édifices pourvus de vitres pare-balles, une précaution importante au lendemain des événements d’octobre 1970.

À l’édifice J, Bourassa fait aménager son appartement et une petite terrasse meublée.

Son successeur, René Lévesque, et son entourage n’aiment guère l’édifice J en raison de son aspect rebutant. Il y passe tout de même 9 longues années. Réélu en 1985, Bourassa s’y installe de nouveau, suivi par la suite des premiers ministres Daniel Johnson fils, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry qui occupent les lieux jusqu’en 20021.

Cette année-là, le bureau du premier ministre retourne dans l’édifice Honoré-Mercier, là où il se trouvait avant la construction du controversé « bunker ».

1 Christian Blais, Gilles Gallichan, Frédéric Lemieux et Jocelyn Saint-Pierre, Québec : quatre siècles d’une capitale, Québec, Publications du Québec, 2008, p. 488-489.

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